Le réflexe tonique du labyrinthe et l'écriture

Quand bébé vient au monde, il n'a pas encore de contrôle sur son corps et pour une bonne raison. Son cerveau est encore immature.  Il n'a pas encore la capacité de faire des mouvements intentionnellement. Le corps à tout à apprendre. Mais comment se fait cet apprentissages? Ce sont ses réflexes primitifs qui lui permettront d'abord de naitre et ensuite de recevoir les stimulations sensorielles qui vont lui permettre de créer des connexions entre son cerveau et ses muscles et aussi de développer la force dans ses muscles. 

Certains réflexes émergent avant la naissance (les réflexes primitifs) tandis que d'autres arrivent plus tard . Chacun a un rôle bien précis à jouer.

Les réflexes engendrent des mouvements en réponse à des stimuli sensoriels.  Les mouvements produits dans ce contexte sont involontaires et stéréotypés. Ils sont toujours pareils (même direction, même force, même vitesse) et ne sont pas ajustés au contexte. 

Au fur et à mesure de leur répétition, la force se développe en même temps que le cortex prend de la maturité. en parallèle, le système visuel se développe.  L'enfant qui voit de mieux en mieux devient intéressé à explorer son environnement avec ses mains et progressivement capable de participer volontairement à ses mouvements.

Le réflexe tonique du labyrinthe est un réflexe primitif qui aide le bébé à développer le contrôle de sa tête et son tonus avant-arrière (chaines de muscles devant et derrière son corps). Ce réflexe contribue donc à installer les bases de son contrôle postural et son équilibre.

Concrètement, lorsque la tête penche vers l'avant (flexion), les muscles du devant du corps s'activent et lorsque la tête penche vers l'arrière (extension), les muscles du derrière du corps s'activent. Notamment, les jambes se raidissent, les orteils pointent et les coudes plient et les mains se referment.

Puis, ce réflexe perd graduellement de son influence tandis que d'autres réflexes viennent prendre la relève continuer le travail entamé dont pour développer les réactions automatiques de redressement de la tête, qui elle, deviendra le point de référence pour l'équilibre, la coordination générale des mouvements du corps et des yeux ainsi que les relations spatiales.  

L'apprentissage et la maitrise de l'écriture manuelle nécessitent l'intégration de ce réflexe, parmi d'autres.

Si ce réflexe ne s'intègre pas, les mouvements de la tête continuent d'inciter les muscles du devant et du derrière du corps à s'activer à chaque fois que l'enfant penche et relève la tête. Ceci peut avoir un impact important sur la posture d'écriture ainsi que les mouvements des yeux et la perception visuelle puisque la tête est susceptible de manquer de contrôle s'il  n'y a pas un bon équilibre entre les muscles du devant et derrière du corps.

Intéressant? Certainement :-) Pour en savoir plus, consulte le texte :  Réflexes primitifs et écriture : Il y a un lien ?

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