Comment améliorer la vitesse d'écriture?
Comment faire pour amener un enfant à écrire plus vite ?
Pour aider un enfant à écrire plus vite, il nous faut d’abord analyser le contexte. Il faut évidemment trouver les raisons de cette lenteur, qui peuvent être bien différentes selon la situation, avant de pouvoir proposer des stratégies pour augmenter la vitesse.
Voici quelques exemples :
- Si l’enfant est jeune ou en phase d’apprentissage de l’écriture, son écriture n’est pas encore automatisée. L’automatisation de l’écriture signifie que la main a mémorisé les mouvements liés au geste graphique, nous n’avons pas besoin de penser au geste pour effectuer un tracé avec le crayon. Lorsque cela n’est pas encore acquis, l’enfant a besoin de plus de temps pour tracer les lettres et écrire.
- Une autre raison pouvant ralentir le processus d’écriture, sont les pauses effectuées par l’enfant pour réfléchir à son orthographe, ses idées, des temps d’hésitationdans l’écriture d’un mot. La stratégie à envisager ici ne concernera pas l’augmentation de la vitesse du geste graphique.
- Parfois le problème n’est pas la vitesse en elle-même mais l’endurance lors de l’écriture. L’enfant peut démarrer avec une vitesse raisonnable mais perdre en vitesse au fur et à mesure car ses muscles se fatiguent. Là aussi l’intervention sera adaptée et personnalisée !
Un facteur à prendre en compte lorsque l’on souhaite augmenter la vitesse d’écriture est de maintenir une bonne lisibilité. Il faut trouver un juste milieu entre une vitesse suffisante et une lisibilité toujours possible !
Un enfant qui écrit lentement peut être conscient que lorsqu’il écrit vite sa qualité d’écriture diminue et ralentir volontairement pour rester lisible. Il faudra alors travailler la conscience du rapport entre la précision et la vitesse.
L’enfant doit être capable de déterminer par lui-même dans quels contextes il peut diminuer sa lisibilité (prise de notes qu’il sera le seul à relire) et dans quelles situations il doit ralentir son écriture pour être relu par quelqu’un.
La vitesse est certainement un des derniers facteurs à aborder en rééducation de l’écriture. Il faut d’abord s’assurer que tous les autres prérequis soient en place, dont la capacité à automatiser le geste d’écriture.
Il est capital de comprendre ce qui se passe dans le corps de l’enfant et d’intervenir au bon niveau chez l’enfant. Imaginons un enfant suffisamment vieux dont le défi est que son écriture n’est pas encore automatique, nous n’allons pas agir sur sa vitesse mais sur toutes les composantes de la motricité fine qui vont l’amener à développer une écriture automatique.
En résumé, avant de penser stratégies et recettes d’intervention, il faut bien évaluer et analyser la situation.
A+
Josiane 💕
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